Des parents, des grands-parents, des travailleuses et des travailleurs sont à la recherche de champions de la petite enfance sur la colline du Parlement

Des parents, des grands-parents, des travailleuses et des travailleurs ont convergé vers la colline du Parlement le 20 novembre. Leur objectif, en cette Journée mondiale des enfants : trouver des championnes et des champions de la petite enfance. 

Les défenseurs des services de garde ont rencontré des députés et des sénateurs, tous partis politiques confondus, pour leur tracer un portrait de la crise des garderies au Canada. Ils leur ont parlé de la rareté des garderies agréées, de programmes qui ne sont pas adaptés aux communautés et qui coûtent cher et de la pénurie de main-d’œuvre qui sévit dans ce secteur. 

Passez à l'action! Envoyez un courriel à votre député pour demander au gouvernement fédéral de régler la crise des garderies »

À l’heure actuelle, il n’y a pas suffisamment de places en garderies agréées pour les familles qui en ont besoin ni de services appropriés pour les enfants autochtones et ceux ayant des besoins spéciaux. Et lorsque les parents ont la chance de trouver une place, cela leur coûte en moyenne 25 % de leur revenu familial, ce qui est beaucoup plus élevé que dans les pays dotés de bons systèmes d’éducation préscolaire. N’oublions pas, enfin, la crise de la main-d’œuvre dans le secteur des services de garde, où les bas salaires, les faibles taux de rétention et les obstacles à la formation et au recrutement entravent la qualité des services. 

Les défenseurs de la petite enfance ont proposé aux députés et aux sénateurs de se faire les champions de la petite enfance, c’est-à-dire de s’engager à revendiquer la mise en place d’un système de services de garde géré et financé par l’État, et ce à l’échelle du pays. Ils devront aussi exhorter le gouvernement à investir davantage dans les services à la petite enfance au cours de la prochaine décennie. En ce moment, Ottawa consacre 0,3 % de son PIB aux services de garde d’enfant. Or, le point de référence international largement accepté est de 1 %.  

De nombreuses études le confirment : investir dans l’éducation préscolaire procure des avantages importants, notamment une plus grande croissance économique, des recettes fiscales plus élevées pour financer les services publics et une réduction des inégalités. 

Les défenseurs des services de garde préconisent la mise sur pied d’un système pancanadien bien financé qui : 

  • donne accès aux parents à des services de garde abordables, de grande qualité et adaptés aux besoins de leurs enfants; 

  • offre des programmes éducatifs et culturels pertinents; 

  • rémunère bien ses éducateurs et éducatrices et leur offre des conditions de travail favorisant le recrutement et le maintien en poste; 

  • permet aux femmes de retourner au travail plus tôt si elles le désirent. 

Suivez les défenseurs sur Twitter : #ChampionPetiteEnfance 

Organismes participants : Un Enfant Une Place, Oxfam Canada, le réseau Campagne 2000 et la Fédération canadienne des femmes diplômées des universités  

November 20, 2018